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Chief sens officer ?

Outre-Atlantique, la mode est à la création de nouveaux jobs pour susciter le changement dans l’entreprise. Que nous dit le Chief Philosophy Officer de l’époque ?

Changer le logiciel de l’entreprise

Consommation désabusée, alerte écologique inédite, remise en cause d’une certaine culture du travail… Les entreprises peinent à convaincre les clients (de rester fidèles) et les talents (de les rejoindre).

Après la grande « fête » des Trente glorieuses, suivie d’un after musclé d’accélération technologique (qui est aussi une accélération sociale), le fameux « toujours plus » a la gueule de bois. Clients et employés (nous sommes les deux à la fois) partagent une même question : quelle est la finalité et sens de l’action de tout cela ?

  • 8 clients sur 10 pourraient voir les marques disparaitre dans une totale indifférence (étude Havas / Meaningful brands)
  • 60 % des français attendent que les entreprises jouent un rôle plus important dans la création d’un avenir meilleur (Observatoire des marques dans la cité)

Notre actualité montre le rejet d’une certaine forme d’économie où l’on ne comprend plus bien à quoi sert la création de valeur, à l’heure du yield management et de la communication twitteresque.

Doit-on alors tous bosser dans une ONG ?

Non, bien sûr mais on (re)découvre que le sens fait vendre… Les buzzwords sont sur toutes les lèvres : raison d’être, RSE, transformation (toujours), impact positif, bienveillance, bien-être, bonheur… Toute entreprise est désormais priée (et c’est salutaire) de repenser son modèle, son système ou pattern. Nombreuses sont celles qui le font activement, et elles ont raison.

Oui, l’entreprise peut contribuer à l’amélioration durable de la société. A condition qu’elle soit pensée de façon authentique comme communauté humaine, d’intérêt et éthique.

C’est là qu’intervient notre Chief Philosophy Officer (ou pas).

La responsabilité humaine des entreprises

Si la RSE peut être globalement entendue comme l’impact de l’entreprise sur son environnement extérieur direct et indirect, le changement doit d’abord naître de l’intérieur, vécu par chacun. On peut parler ici de RHE, de Responsabilité Humaine des Entreprises.

Et il y a 3 façons d’agir sur les modèles (économique, social, opérationnel) de l’entreprise : les projets, les organigrammes, la culture.

Dans les organigrammes, on voit alors constamment apparaitre de nouvelles job desc : Chief – insérez ici Happiness, Customer Success, Innovation, Digital… – Officer.

Après tout, dans un monde qui change vite, c’est un fait : certains métiers que nous exerçons actuellement auront considérablement changé dans 20 ans. D’autres attendent d’être inventés.

Passons sur la novlangue et tenons pour sincère l’initiative. Ces titres parfois ronflants expriment au moins le besoin d’une nouvelle gouvernance et le souhait d’un capitalisme qui se raisonne (enfin).

Notre Chief Philosophy Officer serait alors chargé ici de la finalité (le travail, le vivre-ensemble, l’impact, ou le code moral). A chacun de juger, mais il y a deux idées derrière fortes :

  1. L’entreprise doit penser son futur bien au-delà de ce qu’elle produit ou délivre de valeur pour ses actionnaires.
  2. La démarche éthique (faire bien ce qui est bien) est stratégique.

Être la meilleure version de soi-même

Parfois, il faut des catalyseurs, c’est entendu. Mais l’éthique, la philosophie (toute comme l’innovation) ne peuvent pas être l’apanage de certains. C’est l’affaire de tous, et tout changement global commence par un changement individuel.

On préfèrera donc une nouvelle génération de leaders, où chacun est responsable dans son métier, là où il est, de l’éthique, de ce qu’il fait, gère, et de l’impact qu’il génère. Des leaders conscients du monde et des personnes dont ils ont la responsabilité (clients inclus). Des managers ayant… fait leurs humanités en quelque sorte.

C’est ce saut de culture-là qui fera de l’entreprise la meilleure version d’elle-même, et une contribution utile à la société.

Un rêve ? Non, une urgence.

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